DOPAGE/ALCOOL


LE DOPAGE




ATTENTION AU DIURETIQUE POUR PERDRE DES KILO
Risque
Un traitement par diurétiques qui est mal surveillé peut être à l'origine :

D'une déshydratation (perte de liquide par l'organisme)
D'une perte de poids
D'un diabète (élévation du taux de sucre dans le sang au-dessus de la norme soit 1 g 27)
D'une hypotension artérielle (baisse de la tension artérielle)
De troubles de la concentration en sodium et en potassium
Des vertiges (essentiellement pour le furosémide)
De troubles de l'équilibre
D'une surdité
Hypotension orthostatique susceptible d'évoluer vers le collapsus (perte de connaissance) et le choc (baisse de la tension artérielle quand l'individu pas de la position de repos à la position debout)
Soif importante
Hyponatrémie (baisse de la quantité de sodium dans le sang)
Hypokaliémie (baisse de la quantité de potassium dans le sang) essentiellement chez les cardiaques et les cirrhotiques chez lesquels il est nécessaire d'ajouter du chlorure de potassium
Retrait excessif du sel de cuisine pouvant être à l'origine d'une hyponatrémie avec Hypotension orthostatique, crampes des mollets, vertiges, vomissements et quelquefois même de confusion
Hyperuricémie (élévation du taux d'acide urique dans le sang) pouvant être origine d'un accès de goutte
Hypoplasie de la moelle osseuse avec leucopénie et thrombopénie (insuffisance de fonctionnement de la moelle osseuse s'accompagnant d'une baisse du nombre des globules blancs et des plaquettes)
Dermatose (maladie de la peau)
Bourdonnements d'oreille
Rares cas d'hépatotoxicité (intoxication du foie) avec ictère (jaunisse)
Diminution de l'acuité auditive transitoire. Néanmoins il a également été décrit des cas de surdité permanente après une utilisation à de fortes doses et par voie parentérale (injectable) essentiellement dans l'insuffisance rénale (insuffisance de fonctionnement de la filtration rénale proprement dit)

La spironolactone peut entraîner une augmentation du taux de potassium, des réactions allergiques, des éruptions cutanées, une baisse du taux des plaquettes dans le sang, une inflammation du foie, une inflammation des vaisseaux, une élévation de la température, une inflammation du pancréas.

Utilisation
Les diurétiques sont souvent proposés pour permettre aux personnes de maigrir. Il s'agit là d'une méthode non seulement inefficace les dangereuse pour le patient. Inefficace car elle ne fait pas perdre de masse graisseuse mais par contre elle peut être à l'origine d'une perte importante d'eau et de sodium donc immédiatement de poids mais pas à long terme. Cette technique est dangereuse car elle peut avoir des conséquences fâcheuses dans le temps.

Le clenbutérol (Ventipulmin ®) détourné pour maigrir

Certaines personnes utilisent pour maigrir du clenbutérol, un anabolisant vétérinaire réservé aux juments et interdit à l'usage humain. Les femmes qui l'utilisent sont-elles conscientes du risque qu'elles prennent pour leur santé ? Doctissimo fait le point sur la dangerosité de ce produit.
Vouloir maigrir plus facilement et plus vite, de nombreuses personnes le souhaitent. Parmi les produits recherchés, certains comme le clenbutérol, s'avèrent avoir des conséquences graves pour la santé. Même s'il peut paraître absurde de s'inquiéter de la prise d'un médicament vétérinaire, la fréquence des recherches et demandes sur ce produit nous ont incités à rappeler les dangers encourus.

Un médicament uniquement à usage vétérinaire

Le clenbutérol, médicament anabolisant de la famille des bêta-2 agonistes1, est inscrit sur la liste des substances vénéneuses2 et est normalement destiné au traitement de certaines pathologies respiratoires du cheval3. Il ne peut être administré que par le vétérinaire ou sous sa responsabilité.
La consommation humaine de ce produit est interdite en raison de ses risques majeurs pour la santé. On le trouve sous forme de granulés, de sirop, ou de solution injectable, sous la marque Ventipulmin ®. Ce médicament vétérinaire est détourné de son usage car il possède des propriétés anabolisantes : augmentation de la masse musculaire et perte de graisse.

Le clenbutérol est utilisé de façon illégale

Depuis des années, le clenbutérol est utilisé comme dopant par certains adeptes du bodybuilding (milieu culturiste) et sportifs de compétition. Il fait par exemple partie des produits "préférés" du tristement célèbre soigneur Bernard Sainz, surnommé Docteur Mabuse et condamné début 2008 à 3 ans de prison pour son rôle dopant dans le cyclisme en 1998 et 1999. Les enquêteurs ont ainsi retrouvé du clenbutérol au domicile de l'ancien champion cycliste Franck Vandenbroucke suivi par ce soi-disant soigneur, par ailleurs mis en cause aujourd'hui pour une autre affaire concernant le dopage des... chevaux de course !Mais l'usage détourné de ce produit ne se limite malheureusement pas aux inconscients qui veulent à tout prix parfaire leur musculature ou optimiser leurs performances (le clenbutérol augmente aussi la ventilation, et le flux sanguin, donc la tension musculaire). L'Ordre des vétérinaires a en effet été alerté par les Ministères de l'Agriculture et de la Santé sur un détournement de ce produit par des jeunes filles3 en 2008 et a appelé l'ensemble des vétérinaires à la vigilance.
En effet, des femmes cherchent à se procurer ce médicament auprès des pharmaciens ou sur internet pour pouvoir maigrir plus facilement, la prise de ce produit destiné pourtant aux chevaux entraînant une perte importante de masse grasse au profit de la masse musculaire maigre.

Un produit dangereux pour l'homme

Attention, ce médicament peut être extrêmement dangereux chez l'homme : à dose élevée, il peut provoquer de la tachycardie, de l'arythmie cardiaque, des tremblements intenses, de l'hypertension artérielle, des céphalées, de l'agitation, des vertiges, des nausées, de l'hyperglycémie3... En plus de ces effets secondaires, ce produit étant vendu en toute illégalité sur internet, vous ne pouvez jamais savoir l'exacte composition de la pilule achetée. De plus dès que vous arrêtez ce médicament, vos kilos reviennent et vos nouveaux muscles fondent... ce qui montre le degré de cynisme des personnes qui conseillent ou commercialisent sous le manteau ce produit.
Une perte de poids doit donc absolument être réalisée dans de bonnes conditions et sur le long terme. Elle surviendra progressivement grâce à un régime alimentaire adapté à vos besoins, une activité physique régulière et l'aide de votre médecin ou d'un spécialiste, en particulier si votresurpoids est important. Sur Doctissimo, vous trouverez également des conseils pour perdre du poids de façon raisonnable, sans mettre en danger votre santé.


Les nouvelles armes contre le dopage



Dopage : le danger de mort


Qu'est-ce qu'un produit dopant ? Une substance susceptible d'améliorer la performance grâce à son pouvoir pharmacologique et dont l'usage est considéré comme contraire à l'"esprit" sportif, entendu comme le respect des règles garantissant l'équité de la compétition. Mais la traque des tricheurs ferait presque oublier que le dopage présente aussi, et surtout, un risque pour la santé des athlètes. Un danger qui peut être mortel.


Le 13 juillet 1967, le Britannique Tom Simpson s'écroule sur les pentes du mont Ventoux, à 36 ans, en pleine étape du Tour de France, terrassé sous l'effet combiné de l'abus d'amphétamines et de la forte chaleur. Quelques mois plus tard, le Comité international olympique (CIO) publie la première liste des substances interdites (amphétamines, stimulants et analgésiques narcotiques), à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver de Grenoble. Depuis, la liste des produits prohibés s'est étoffée, mais aussi celle des sportifs disparus prématurément.

1998. La sprinteuse américaine Florence Griffith-Joyner décède à 38 ans d'une attaque cérébrale durant son sommeil. L'autopsie, comme très souvent dans les cas de mort subite, ne permet pas de faire le lien avec une éventuelleconsommation de produits dopants. Cependant, les performances hors normes de "Flo-Jo", détentrice depuis 1988 de deux records du monde inaccessibles (10 s 49 sur 100 m et 21 s 34 sur 200 m), et sa transformation morphologique avaient alimenté les soupçons sur une préparation à base de stéroïdes anabolisants. Or leur administration favorise le risque d'attaque cardiaque ou cérébrale en augmentant le taux de cholestérol.

2001. L'ancien recordman du monde du 10 000 m, Richard Chelimo, meurt à 29 ans d'un cancer du cerveau. "Dans les années à venir, beaucoup d'athlètes vont mourir à cause du dopage, réagit le double champion olympique marocain, Hicham El Guerrouj, après la disparition du fondeur kényan. Croyez-moi, il y aura encore d'autres morts prématurées.
"
En 1990, la fédération néerlandaise de cyclisme avait ouvert une enquêteaprès les morts suspectes, par arrêt cardiaque, de sept de ses coureurs dont celles de Johannes Draaijer, à 27 ans, de Connie Meijer, à 25 ans, médaillé bronze aux mondiaux de 1987, et de Bert Oosterbosch, à 32 ans, vainqueur de trois étapes du Tour. Les autopsies n'avaient rien révélé, mais la veuve de Johannes Draaijer, 130e du Tour 1989, avait affirmé que son mari prenait de l'érythropoïétine (EPO) et souhaité que sa mort serve d'avertissement. Injectée sous sa forme synthétique, l'EPO - normalement sécrétée par les reins - possède la particularité d'augmenter la concentration de globules rouges dans le sang. Très prisée des sportifs parce qu'elle permet d'améliorer le transport de l'oxygène vers les muscles et donc les capacités d'endurance, elle majore les risques d'accidents cardio-vasculaires en rendant le sang plus épais. Dans un article du New England Journal of Medecine, le docteur Allan J. Ersley expliquait, dès 1991, que la prise d'EPO par les athlètes pouvait être"responsable de thromboses mortelles".

Les morts suspectes ne concernent pas que des cyclistes. En Italie, le procureur adjoint de Turin, Raffaele Guariniello, qui s'est rendu célèbre en enquêtant sur les pratiques pharmacologiques de la Juventus, mène depuis plusieurs années une étude épidémiologique sur les joueurs du Calcio. Sur 24 000 footballeurs ayant évolué en 1re, 2e et 3e division entre 1960 et 1990, le juge a répertorié 400 décès et en a jugé plus de 70 suspects. Parmi ces morts suspectes, l'étude relève un nombre anormalement élevé de leucémies et de cancers du foie, du pancréas ou du colon. Des maladies que favorise la prise de stéroïdes anabolisants ou d'hormones de croissance. L'étude a également mis en évidence la forte proportion de joueurs atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une pathologie neurologique qui entraîne une paralysie progressive des muscles.
Selon la recension effectuée par Raffaele Guariniello, plus de trente footballeurs sont morts de cette maladie. Ainsi de l'ancien joueur de la Fiorentina, Giuseppe Longoni, décédé en mars, à 63 ans, ou de l'ancien défenseur de la Sampdoria de Gênes, Gianluca Signorini, disparu en 2002, à 42 ans.

MIRACULÉ
Dans un article publié dans la revue Lancet Neurobiology en 2003, des chercheurs italiens suggèrent qu'une activité physique intense associée à la prise abusive de médicaments peut expliquer le développement de la SLA chez les footballeurs. Une piste prise au sérieux par le procureur adjoint de Turin, qui teste actuellement sur des rats de laboratoire les cures médicamenteuses administrées aux joueurs entre 1960 et 1990.

Le juge a également consigné les témoignages de plusieurs footballeurs de cette génération. "Je suis un miraculé, a concédé Giovanni Galeone, aujourd'hui entraîneur d'Udinese. Avec tous les produits que j'ai pris quand j'avais 20 ans, je suis heureux d'être en vie." Ancien coéquipier de Gianluca SignoriGiovanni Ziviani met en garde : "Qui sait ce qui arrivera dans vingt ans aux garçons qui sont, aujourd'hui, bourrés d'EPO et d'hormones de croissance ?"

 la pseudoéphédrine


Les méfaits du dopage sur la santé

A ce jour il n’existe pas, sur d'importantes populations de sportifs dopés, d’études sur le long terme qui permettraient d’établir formellement une relation précise entre le recours à une forme de dopage et des pathologies spécifiques. En revanche, il existe des cas avérés où l’on peut constater les méfaits du dopage sur la santé des sportifs

Les méfaits du dopage

Aujourd'hui on peut affirmer que la prise de produits dopants peut avoir des conséquences d’une extrême gravité : accidents cardiaques et circulatoires, insuffisances rénales et hépatiques, cancers, impuissance, stérilité, troubles de la grossesse chez la femme enceinte, ...
Les méfaits du dopages opèrent sur toutes les fonctions de l’organisme : cérébrale, métabolique, cardiovasculaire, respiratoire et hématologique.

Des médicaments détournés de leur attribution

Les éléments utilsées pour le dopage sont à l’origine des médicaments ou des procédés destinés à des fins thérapeutiques. Leur vocation est donc de guérir des malades. Or, ils sont détournés de cette vocation première et administrés à des personnes saines, en vue d’augmenter leurs capacités physiques et sensorielles.
Voici une liste non exhaustive des méfaits spécifiques à chaque procédé de dopage que nous classerons en 2 catégories, soit pharmacologiques, soit "mécaniques" :

Les méthodes pharmacologiques

Les hormones stéroïdes anabolisants et les androgènes

L’administration prolongée d’hormones de croissance et stéroïdes anabolisants entraîne des lésions tendineuses, claquages musculaires, jaunisse, cancer du foie, artériosclérose, infarctus du myocarde, d’accidents cérébrovasculaires, d’oedème et d’hypertension.
Elle entraîne également des troubles psychiques : anxiété, irritabilité agressivité, perte de perception de certaines réalités, insomnie, cauchemars, dépression.
A cela s'ajoutent des effets spécifiques aux différents publics : Arrêt de croissance chez l'adolescent. Masculinisation de la voix et du corps, perte des cheveux, atrophie des seins et de l’utérus, hypertrophie du clitoris, irrégularités menstruelles, absence de menstruations, chez la femme. Atrophie des testicules, diminution de la libido, baisse de la fertilité et impuissance chez l'homme.

hormone de croissance

Les tranquillisants, les benzodiazépines

Ces substances hautement toxicomanogènes agissent sur le système nerveux central. Une consommation prolongée engendre une forte dépendance.
Après quelques semaines, elles peuvent entraîner un dysfonctionnement cognitif et des problèmes de mémoire et d’équilibre (risque de chutes accru). Leur usage continu, sur plusieurs mois, peut causer de l’anxiété, des hallucinations, de la rage ou de l’excitation, de la panique, de l’insomnie, des rigidités musculaires, les troubles digestifs, des problèmes touchant le cœur et les poumons, de la dépression pouvant aller jusqu'au suicide.

Les sédatifs, les bétabloquants,...

Les sédatifs, les bétabloquants, les produits d’éveil (amphétamines) et les corticoïdes sont toujours dangereux avec des risques physiques immédiats.
Ils causent, entre autres, des troubles cardiovasculaires, neurologiques, respiratoires, digestifs et même psychiques. De plus, ils peuvent engendrer des effets de diminution des défenses immunitaires, d’accoutumance et de dépendance aux conséquences très lourdes.

L'EPO (érythropoïétine)

A moyen ou long terme, la prise d’EPO provoque des phénomènes d’hypertension avec thromboses vasculaires mortelles (formation de caillots sanguins). (lire : EPO CERA)
Ajoutons que les produits masquants utilisés en parallèle induisent des hypotensions brutales, des troubles musculaires et digestifs.
epo

Les diurétiques

Les diurétiques sont principalement employés pour échapper aux contrôles antidopage (produits masquants) en supprimant les traces de substances dopantes. Les principaux risques de leur utilisation sont la déshydratation, les déséquilibres minéraux, l’affaiblissement musculaire, les arythmies cardiaques et l’hypotension.

Les méthodes "mécaniques"

L'autotransfusion
L’autotransfusion peut être très mal supportée et s’accompagner d’infections et de réactions pathologiques diverses si elle est pratiquée en dehors d’un contexte médical sérieux.
Mais même contrôlée médicalement, cette pratique peut être à l’origine d’accidents graves. Comme par exemple une destruction des globules rouges, des allergies, une transmission d’infections bactériennes ou virales, une augmentation de la viscosité du sang pouvant entraîner des problèmes cardiovasculaires,...
auto-transfution

Le caisson hyperbare et l'électrostimulation

Bien utilisées, les techniques du caisson hyperbare et de l'électrostimulation semblent n’avoir aucune conséquence néfaste sur la santé, à court comme à moyen terme. Nous ne les rangerons donc pas dans des méthodes de dopage, mais plutôt dans des méthodes d'entraînement.

Concernant l'électrostimulation...

L'électrostimulaton étant une technique facilement accessible à un large public, il nous semble important de rappeler certaines contre-indications : grossesse, présence d’un stimulateur cardiaque, accidents musculaires récents, ...
Petits conseils :
•  Après chaque séance n"oubliez pas d'effectuer quelques étirements car l'electrostimulation ne travaille qu'en raccourcissement du muscle.
•  L'électrostimulation ne remplacera jamais la pratique d'un sport qui seule permet d'augmenter la capacité d'endurance et de résistance ainsi que le développement de chaque muscle à la spécificité de ce sport.
•  N'utilisez que du matériel de qualité.




En conclusion

Voilà donc les risques potentiels du dopage connus à ce jour. Mais avec des techniques évoluant très vite et un principe de précaution n'ayant pas cours dans ces pratiques, nous ne sommes pas à l'abri de nouvelles mauvaises "surprises".
Dr. Georges Rémy
Pour soutenir la lutte contre le dopage une loi a été votée en 1999 instaurant un contrôle biologique longitudinale. Détail de la loi : http://www.senat.fr


Tom Simpson mort au Ventoux

Les victimes du dopage

S'appuyant sur les données collectées par le Dr Jean-Pierre de Mondenard, spécialiste de la question, France-Soir a recensé 48 morts de cyclistes professionnels ou semi-pros depuis 1990.
Paradoxalement, ce sont les plus jeunes coureurs qui décèdent le plus de mort violente, ils sont 22 à avoir moins de 30 ans. L’essentiel des morts précoces est dû à des crises cardiaques, 39 recensées, le reste se partage entre cancer, maladie rénale, overdose et rupture de l’aorte… Des résultats étonnants quand on songe qu’il s’agit de sportifs en excellente condition physique supposés vivre plus longtemps que la moyenne.

Aucune étude épidémiologique d'envergure n'est faite à ce jour

Pour autant on ne peut pas affirmer que le dopage soit forcément responsable car personne, à ce jour, n’a établit de comparaison entre l'ensemble des coureurs cyclistes et le reste de la population. En effet, aussi surprenant que cela paraisse, il n’existe aucune étude épidémiologique d’envergure sur les coureurs cyclistes. Aucune fédération sportive, aucune instance officielle du cyclisme, aucun ministère n’a mené cette enquête, réclamée par plusieurs scientifiques.
Des cyclistes décèdent avant d’avoir atteint l’âge de la retraite sportive et l’on ne sait toujours pas pourquoi !?!

Les dix morts les plus marquantes

France-Soir a répertorié les dix décès les plus marquants de ces vingt dernières années, en raison de la popularité de leurs victimes, de leur implication dans des affaires de dopage ou de leur très jeune âge.
José Manuel Fuente
Mort en juillet 1996, à 50 ans, d’une maladie rénale qu’il aurait contractée, selon ses dires, en prenant des corticoïdes.
Paul Haghedooren
Mort en novembre 1997, à 38 ans, d’une crise cardiaque lors de son jogging. Contrôlé positif.
Denis Zanette
Mort en janvier 2003, à 32 ans, d’un arrêt cardiaque, après une visite chez son dentiste. Mis en examen pour dopage.
Fabrice Salanson
Mort en juin 2003, à 23 ans, retrouvé inanimé dans sa chambre d’hôtel. Jamais contrôlé positif.
José-Maria Jimenez
Mort en décembre 2003, à 32 ans, d’une crise cardiaque, après des problèmes de drogue et une dépression nerveuse.
Marco Pantani
Mort en février 2004, à 34 ans, d’une overdose de cocaïne. Suspendu pour dopage.
Johan Sermon
Mort en février 2004, à 21 ans, d’un arrêt cardiaque.
Alessio Galletti
Mort en juin 2005, à 37 ans, d’un arrêt cardiaque après une chute en course. Mis en examen pour un trafic de transfusions sanguines.
Frank Vandenbroucke
Mort en octobre 2009, à 35 ans, d’une double embolie pulmonaire et d’une attaque cardiaque durant des vacances au Sénégal. Suspendu pour dopage.
Laurent Fignon
Mort en août 2010, à 50 ans, d’un cancer. Il avait reconnu s’être dopé mais n’était pas sûr que sa maladie soit liée.
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Effets et dangers des produits dopants à risque de dépendance

Les stimulants
Les amphétamines, la cocaïne, la caféine, l'éphédrine et les produits dérivés sont les plus utilisés. Les stimulants sont consommés pour accroître la concentration et l'attention, réduire la sensation de fatigue. Ils augmentent l'agressivité et font perdre du poids.
Ces produits interviennent sur le système cardiovasculaire et neurologique. Leur consommation peut entraîner des troubles psychiatriques.
Le dépassement du seuil physiologique de la fatigue entraîné par l'usage de ces substances peut provoquer des états de faiblesse pouvant aller jusqu'à l'épuisement, voire jusqu'à la mort.
Les agents anabolisants
Dopage anabolisantsPour la plupart, ils sont dérivés de la testostérone, l'hormone sexuelle mâle. Ces produits (nandrolone, stanozolol, etc.) développent les tissus de l'organisme : les muscles, le sang... Ils permettent d'augmenter la force, la puissance, l'endurance, l'agressivité, la vitesse de récupération après une blessure. Certains agents anabolisants diminuent les douleurs, en particulier articulaires.
Selon la dose consommée, ces produits provoquent notamment des tendinites, de l'acné majeure, des maux de tête, des saignements de nez, des déchirures musculaires, des troubles du foie, voire des cancers et des troubles cardiovasculaires pouvant entraîner le décès.Les agents anabolisants peuvent entraîner une dépendance physique.
Les corticostéroïdes
Ces substances antifatigue ont une action psychostimulante et anti-inflammatoire. Elles augmentent la tolérance à la douleur et permettent de poursuivre un effort qui serait insupportable dans des conditions normales.
La consommation de corticostéroïdes entraîne en particulier une fragilité des tendons, des déchirures musculaires, des infections locales et générales. Les symptômes vont de la simple fatigue chronique avec une chute des performances, à une défaillance cardiovasculaire pouvant conduire au décès. Les corticostéroïdes peuvent entraîner une dépendance physique.

Les narcotiques
Ces substances assoupissent et engourdissent la sensibilité. Ils sont utilisés pour supprimer ou atténuer la sensibilité à la douleur, et provoquer une impression de bien-être.Ils entraînent des effets nocifs : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance physique, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.



Les bêtabloquants
Ces médicaments régulent et ralentissent le rythme de la fréquence cardiaque. Ils permettent une diminution des tremblements et ont également un effet antistress. Parmi leurs effets nocifs, on note une impression de fatigue permanente, des chutes de tension artérielle, des crampes musculaires, un risque de dépression psychique et une impuissance sexuelle en cas d'utilisation habituelle et répétée.

ATTENTION: sans le savoir tu peux être POSITIF lors d’un contrôle anti-dopage +++

ATTENTION DANGER …+++ Un contrôle anti-dopage (= prélèvement des urines) peut avoir lieu en compétition mais aussi à l’entraînement. C’est un des seuls moyens pour éviter la triche et te protéger contre ceux qui ne jouent pas le jeu ; donc un contrôle ce n’est pas une sanction.
+++ Dans les urines on retrouve tous les médicaments qui ont été pris par un sportif; il y a des médicaments autorisés, et il y a des médicaments interdits ; toi tu n’es ni pharmacien ni médecin DONC à chaque fois que tu vois un médecin tu dois lui préciser que tu pratiques la boxe en compétition ; et chez le pharmacien tu demandes de bien vérifier que l’ordonnance ne contient aucun médicament interdit. Si un copain ou quelqu’un de ta famille te propose un médicament pour soigner un rhume ou autre chose, n’hésite-pas à téléphoner à ton médecin ou au pharmacien pour être certain que ce médicament est autorisé ; si tu as internet, tu tapes 
, tu tapes le nom du médicament et tu as la réponse.
+++ ATTENTION aussi au CANNABIS ; le médecin n’est pas là pour juger, il est là pour expliquer ; ce que j’explique c’est que le cannabis n’améliore pas la performance, au contraire (moins de force, moins de lucidité, moins de réflexes), et qu’il est toxique pour la santé (gorge, bronches, cerveau) SURTOUT tu dois savoir que le cannabis se retrouve très facilement dans les urines ; si tu as fumé dans les jours qui précèdent tu sera positif au contrôle et tu seras sanctionné. Les autres drogues sont également facilement retrouvées.
+++ Si tu fais de l’asthme, de l’allergie, du diabète, et d’autres maladies, les produits que tu prends pour te soigner ne seront autorisés QUE SI tu envoies à l’ « AFLD » (Agence Française de Lutte contre le Dopage) un dossier appelé « AUT » (Autorisation d’Usage Thérapeutique) ; tout cela tu vois avec ton médecin traitant ; tout est détaillé sur le site de l’ « AFLD » : http://www.afld.fr/
Enfin il faut également penser au risque élevé des achats sur Internet, surtout sur des sites étrangers, mais aussi sur des sites français, où fleurissent des propositions d’achat de poudres diverses (pour prendre de la « masse musculaire … » dont certaines contiennent des produits non seulement interdits, mais surtout DANGEREUX, au regard du médecin dont la mission est de veiller à la santé de ses patients; quelques exemples: testostérone, IGF1, DHEA, Insuline, …. sans commentaire; prétendre lutter contre le dopage est une chose, s’en donner les moyens semble en être une autre…
Sport et cannabis
Le cannabis c’est le « pétard » mouillé de la performance
CANNABIS ET SPORT                        ATTENTION DANGER
Ma surprise est grande lorsque j’explique à un sportif  les dangers du cannabis : le sportif méconnait très souvent, mais aussi parce que l’information ne lui est que rarement donnée, la relation entre « sport et cannabis »
Je ne suis ni Policier ni Gendarme ni Curé, c’est-à-dire que le médecin n’est pas là pour juger la façon dont vivent les gens, par contre je considère qu’il fait partie de ma mission de médecin de terrain d’informer le sportif ; voici les principales notions à connaître :
La santé : il est maintenant très largement admis que lorsque tu fumes un joint tu ne sais pas ce que tu fumes (il n’y a pas d’étiquette sur le joint avec la composition !!): la résine est souvent complètement trafiquée, elle peut contenir des amphétamines et plein de « bricoles » (herbe bien sûr mais aussi huile de vidange, caoutchouc, poudre d’ecstasy voire même héroïne ou cocaïne pour rendre plus dépendant le consommateur) La résine est parfois agglomérée avec de la merde de chameau, autant dire, sans être méchant avec les chameaux, que le cannabis c’est de la merde ! La substance toxique contenue dans le cannabis est le « THC », et les joints depuis quelques années sont beaucoup plus concentrés en « THC » Le cannabis agit sur le cerveau (petit à petit le consommateur est démotivé, ne s’intéresse plus à grand-chose, la mémoire s’altère, il plante ses objectifs scolaires professionnels et sportifs, il s’isole), mais aussi sur les intestins et l’estomac (troubles digestifs), et surtout sur la gorge la langue les bronches et les poumons, et les médecins spécialistes de la gorge et des poumons observent des cancers beaucoup plus fréquents à partir de l’âge de 25 ans chez les gros consommateurs de cannabis. Si lors d’une soirée « chaude » un fumeur est pris d’un malaise (qu’on appelle le « bad ») : il faut ouvrir la fenêtre, desserrer le col de la chemise, mettre de l’eau froide sur le front, placer la personne sur le côté, et surtout appeler des secours (les Pompiers ou le Samu), il ne faut pas perdre de temps.
Le sport :
  • Aucun bénéfice sur la performance sportive n’a pu être prouvé, tout au contraire : excès de confiance et le sportif, par manque de lucidité, de maîtrise de ses sensations, et par un manque de clarté dans la lecture du jeu va se blesser plus facilement, il va également être dans une attitude agressive.

  • Tu sais déjà qu’un contrôle anti-dopage peut avoir lieu autant pendant un entraînement que pendant un match.

  • Le cannabis est très facilement retrouvé dans les urines lors d’un contrôle anti dopage et les méthodes de détection sont de plus en plus précises.

  • Déjà sur le bord des routes les Autorités de contrôle disposent d’un dispositif qui recherche le cannabis dans la salive (test avec un buvard) ; cette technique arrivera probablement rapidement pour les contrôles anti-dopage.

  • Lorsque tu fumes un SEUL joint tu es positif dans les urines beaucoup plus longtemps que tu ne le penses : ça peut aller jusqu’à 30 jours après avoir fumé ce joint !! (plus le sportif est gras plus il garde longtemps des traces de cannabis, car le THC se fixe dans les graisses)

  • Si tu ne fumes pas mais que par exemple lors d’une soirée ou d’un transport en voiture, quelques personnes fument des joints, tu respires la fumée et donc tu risques d’être positif lors d’un éventuel contrôle.

  • Sur 2 contrôles anti-dopage positifs, un contrôle concerne le cannabis, c’est énorme.
Comment s’en sortir ? : seul c’est difficile ;
  • Il faut en parler à quelqu’un de confiance, de ta famille ou un copain (qui ne fume pas !!)

  • Tu peux en parler à ton médecin, ce que tu lui diras est couvert par le secret médical, et il te proposera une aide.

  • Un  numéro de téléphone (8h à 20h) strictement anonyme :                 0 811 91 20 20

  • Tu trouveras plein d’infos sur le cannabis et comment s’en sortir sur le site :www.drogues.gouv.fr   


« divers » :
  • Si celui qui te vend le cannabis est pris, ne t’inquiète pas, il donnera son carnet d’adresses.

  • Les gardes à vue sont de plus en plus fréquentes.

  • Si tu es positif  lors d’un contrôle anti-dopage bien sûr tu seras suspendu mais la réputation retentira sur ton entraîneur, ton club, ta Ligue, la structure sportive qui t’accueille.

N’hésite pas à parler de ces infos autour de toi et à réagir à ce document. Car toi aussi, beaucoup plus que moi, tu peux mener une lutte contre le cannabis et ses DANGERS tant sur la santé que sur la performance sportive.
.Le tableau qui vous dit tout

Caféine et sport

La caféine est à l’origine de nombreux articles, de beaucoup de publications scientifiques ou non scientifiques, et surtout de pas mal de rumeurs et d’idées reçues, faisons le point :
On trouve la caféine dans le café, mais aussi dans le thé, les boissons à base de cola, certaines boissons dites « énergisantes », mais aussi dans certains médicaments. Et même dans des produits de « confort » vendus en pharmacie, comme ceux qu’on peut voir en « tête de gondole » pendant les périodes de fêtes (pour permettre de passer une nuit blanche…) et qui contiennent –entre autres stimulants- de la caféine , je ne commente pas … Enfin certaines préparations contiennent de la caféine pure (jusqu’à 300 mg) en comprimés, suppositoires (!) voire en injectable, on ne les trouve pas en France et leur usage ne concerne probablement que l’aide à la performance… alors que les effets secondaires liés à de tels dosages semblent en tout point représenter un facteur de contreperformance…
La caféine est un produit « psychostimulant » de la famille des « alcaloïdes » ; elle stimule de façon artificielle la sensation d’éveil ; cette action est en relation avec le blocage des récepteurs de l’Adénosine qui est un « neuromodulateur » : l’Adénosine joue un rôle dans l’induction du sommeil à ondes lentes (la partie du sommeil qui permet de récupérer de la fatigue physique) c’est à dire que la caféine « empêche » l’Adénosine d’agir.
Le café « robusta » : il est récolté sur les caféiers « robusta » qui sont des arbustes robustes, qui poussent rapidement, avec 3 ou 4 récoltes par an ; sa saveur et son goût sont corsés, acides, amers, c’est un café peu raffiné ; ces caféiers sont cultivés au Brésil, en Afrique de l’ouest, en Afrique centrale, un peu en Indonésie. Le grain est arrondi avec un sillon droit.   Une c-à soupe de robusta contient 100 à 150 mg de caféineLe café robusta contient 3-4% de caféine.

Le café « arabica » : il est plus doux, plus agréable, plus fin au goût. Les caféiers arabica poussent en altitude, ils sont fragiles, ne donnent qu’une ou deux récolte(s) par an ; la croissance de ces arbustes est très lente ; ils sont cultivés essentiellement en Amérique du sud, en Amérique centrale, en Asie et en Océanie. Une c-à soupe d’arabica contient 50 mg de caféineLe café arabica contient 1% de caféine.
Et bien sûr il existe des mélanges de ces deux variétés, pour satisfaire le plaisir de tous les consommateurs. Dans le commerce sont plutôt proposés des mélanges de ces deux variétés ; au café ou au restaurent c’est l’arabica qui est proposé le plus souvent.
Contenance en caféine : il s’agit de valeurs approximatives mais ça donne une idée
Boissonmg caféine pour un litre  
Redbull240
Pepsi Max167
Coca Light137
Pepsi112
Pepsi Light108
Coca Cola102
Boissonmg caféine pour une tasse
Expresso au café ou restaurant80
déca5
arabica80
Robusta pur145
Thé50
Thé vert25
Mélange du commerce100

une tasse de café soluble ou de café au filtre contient 2 fois moins de caféine qu’un café servi par une cafetière à pression
.

Pour un enfant de 30 kg la consommation d’une « canette » de Coca représente l’équivalent de 4 tasses de café consommées par jour chez un adulte car il faut ramener la consommation de café au poids de la personne. Donc des enfants sont bien plus qu’on ne le pense « imprégnés » voire dépendants à la caféine, par rapport à des adultes qui consomment 4 cafés par jour.

Aux Etats-Unis il est déconseillé de boire du café pendant une grossesse.

La réaction à la prise de caféine est variable d’une personne à l’autre : certains vont annoncer qu’ils ne dorment pas pendant quelques jours après la consommation d’un seul café, d’autres vont en consommer dans la soirée sans problème. Une personne non habituée au café présentera plus de troubles en consommant une seule tasse.

Dans le thé les effets de la caféine sont un peu atténués par la présence de tanins ; laisser infuser le thé longtemps n’augmente pas sa teneur en caféine mais augmente sa concentration en tanins, d’où un effet astringent sur le tube digestif. 

La caféine est très rapidement absorbée dans l’organisme : son taux maximum est présent dans le sang au bout de 30 minutes puis il faut plusieurs heures pour une élimination totale.

Il existe sans conteste une dépendance à la caféine : physique et psychologique.

Les effets sur l’organisme : attention, le « catalogue » qui suit n’a pas pour objectif de déconseiller la consommation de café, et les effets que je vais énumérer sont variables d’un patient à l’autre.

  • Augmente la tension artérielle surtout chez le consommateur peu habitué.
  • Accélération de la fréquence cardiaque : tachycardie voire même troubles du rythme à hautes doses de caféine.
  • Augmente la diurèse (fait uriner plus)
  • Stimulation du système nerveux central ; ce qui efface le besoin de récupérer (par exemple chez le sportif) Accroît le nervosisme, les tremblements, le stress.
  • Perturbe le sommeil et peut perturber notre « horloge interne »
  • Augmente les pertes urinaires de Calcium et de Magnésium.
  • Augmente la sécrétion d’acide dans l’estomac.
  • Pendant l’effort augmentation du taux d’acide lactique.
  • Pendant l’effort certaines études montrent que la prise de caféine diminue l’apport d’oxygène à destination des muscles.
  • La caféine diminue l’afflux de sang au niveau du muscle cardiaque, c’est pour cela qu’il est déconseillé chez les patients ayant présenté un infarctus.

Dans le milieu du sport il est communément rapporté que la caféine permet au métabolisme énergétique de favoriser la « lipolyse » (c’est à dire l’utilisation des lipides comme substrats énergétiques) : AUCUNE étude n’a confirmé cette hypothèse. Par contre il a été démontré que la prise de caféine améliore la qualité de la respiration pendant l’effort; pourrait-on donc en conseiller la consommation chez le sportif asthmatique ??
Bien évidemment, on ne déconseillera pas à un sportif qui apprécie le café d’en boire une tasse une heure avant une compétition, l’effet stimulant peut être bénéfique, toutefois à doses modérées, et certainement pas en consommant des préparations sous forme de comprimés qui contiennent des dosages élevés ; et pire encore sous forme injectable.
Caféine et dopage : l’AMA (Agence Mondiale contre le dopage) a retiré la caféine de la liste des produits dopants ; mais nul doute que ce produit est surveillé, et dosé dans certains prélèvements urinaires, afin de suivre les « habitudes » de certains sportifs. Et au niveau du dosage urinaire il est tout à fait possible de différencier une consommation « plaisir » d’une consommation à but de facilitation de la performance.
Conclusion : à hautes doses la caféine certes stimule la vigilance et efface probablement en partie les sensations de fatigue MAIS : le cœur bat plus vite, le débit cardiaque diminue, ça déshydrate, l’inconfort digestif est souvent notable ; donc « bof » des effets psychologiques d’accord, mais aucun effet bénéfique sur la performance, tout au contraire.

Sport et apéro !!!

Tiens, tu viens boire un « petit » apéro, tu vas me donner des nouvelles de ce « petit » rosé que j’ai découvert en vacances; tu vas me goûter ce « petit » punch, une pure merveille qu’un copain Guadeloupéen m’a appris à faire, tu vas voir…. on retrouve bien le goût du fruit, …  allez, encore un « petit » verre, et goûte moi cette petite rosette de Lyon, incroyable     ……………………    petit, petit,petit, …. Pas question bien sûr de se couper d’une vie sociale, familiale, sportive; certains éprouvent le besoin de nourir un peu le cerveau avec des vapeurs d’alcool, d’autres se satisfont d’un jus de fruit; chacun est libre bien sûr; un apéro n’est pas toxique, mais ça dépend de la quantité et en termes d’apports caloriques ça dépend de la composition de l’apéro.
Je vais apporter des éléments d’information, à prendre comme tels; ensuite chacun voit.

L’apéro : calculez les apports en calories !!  il ne s’agit pas de prendre la … calculetteavant un apéro mais le tableau ci-dessous vous permet de vous adapter (en fonction de votre surpoids par exemple)
voici donc un « petit » tableau:
catégorie
détails
volume, quantité
calories
alcoolWhisky1verre = 8 cl190
alcoolWhisky / Coca normalWhisky = 8 cl + 100ml Coca235
alcoolPastis1dose = 4 cl106
alcoolPernod1dose = 4 cl100
alcoolPorto rouge1verre = 7 cl (70g)80
alcoolPorto blanc1verre = 7 cl (70g)142
alcoolMartini1 verre = 8cl128
alcoolChampagne brut1flûte77
alcoolChampagne doux1flûte120
alcoolMousseux1coupe = 10 cl70
alcoolBière brune330ml149
alcoolBière ordinaire330ml125
alcoolCidre traditionnel150ml50
alcoolCidre brut1verre = 15 cl47
alcoolCidre doux1verre = 15 cl53
sans alcool-sucréJus de raisin Jocker pur jus150ml99
sans alcool-sucréCoca-Cola ou Pepsi-Cola1canette = 33 cl147
sans alcool-sucré moyenJus de Pamplemousse Jocker pur jus150ml68
sans alcool-sucré moyenJus d’oranges pressé150ml66
sans alcool-sucré moyenJus de pomme du commerce150ml70
sans alcool sans sucreCoca-Cola Light ou Pepsi-Max1canette = 33 cl2
sans alcool sans sucreJus de tomate1verre = 15 cl24
sans alcool sans sucrePerrier330ml0
« ça craint »Cacahuètes grillées salées1poignée = 35 g209
« ça craint »Noix de cajou salées1poignée = 35g210
« ça craint »Chips2belles poignées = 35g182
« ca craint »Biscuit apéritif au fromage2poignées175
« ça craint »Saucisson sec4-5 tranches = 35g148
« ça craint »7 apéricubes7 = 37g114
« ça craint »Cubes de Gruyère ou de Gouda35g121
« ça craint »Tomates séchées35g81
« ça craint »Pizza « 4 Fromages »Une petite part = 50g134
« ça craint »Pizza « 4 Saisons »Une petite part = 50g99
Correct mais …5-6 tomates « cerises »35g7
Correct mais …5 olives vertes10g12
Correct mais …5 olives noires10g29
Correct mais …3 petits morceaux de chou-fleur cru35g7
Correct mais …3 petits morceaux de carotte crue35g11
Correct mais …3-4 petites tiges de céleri branche cru35g4
Une fine tranche de jambon cru20g60
Quelques cubes de jambon blanc20g30

Il n’est bien sûr absolument pas question de s’isoler dans un coin et de boire un verre d’eau en croquant une carotte !!  mais je formule quelques rappels :

  • L’alcool apporte des calories qui se transforment en chaleur mais pas en énergie; donc pas d’intérêt pour un sportif de consommer de l’alcool avant ni pendant l’effort…
  • Ces calories (alcool et les sympathiques choses qui l’accompagnent) ne sont pas à négliger d’un point de vue calorique si le sportif est en surpoids (un apéro « musclé » a vite fait d’apporter 1000 calories comme je le détaille ci-dessous)
  • L’alcool diminue considérablement les capacités de récupération après un effort sportif.
  • L’alcool est un des facteurs qui peut aggraver un état de déshydratation pendant l’effort.
  • Des excès la veille ou la nuit qui précède une compétition: le taux d’alcoolémie reste encore à un chiffre élevé, l’alcool met plus d’une journée à s’éliminer.

EXEMPLE D’UN APERO « NORMAL » sauf que …. 

Total calories =
1005 !!!
Protéines :
9.2%
Lipides :
50.1% !!!
Glucides :
21.5%
Alcool :
19.2%


détails



volume, quantité





calories



Whisky-Coca1verre = 8 cl et 100ml de Coca normal235
Cacahuètes grillées salées1poignée = 35 g209
Chips 2 poignées50g260
Biscuits apéritif au fromage35g175
7 apéricubes37g114
5 olives vertes10g12





ces 1000 calories représentent 30 à 40% des apports caloriques d’une journée
chez un sportif, autant dire qu’un apéro « musclé »
est un piège à calories et à lipides (graisses) 

EXEMPLE D’UN APERO « allégé » 


Total calories =
201 
Protéines :
17,3%
Lipides :
33% 
Glucides :
49.7%
Alcool :
0

détails


volume, quantité



calories



Jus de tomate1verre = 150ml24
Céleri branche2-3 tiges = 35 g4
Tomates « cerises »3-4 tomates = 35g7
Chou fleur2-3 morceaux = 35g7
Sauce allégée citronnéepour « tremper » les crudités34
5 olives vertes10g12
4 petits toasts au pain de seigle
avec du fromage St Moret
30g de pain de seigle (70 cal),
20g de St Moret (43 cal)
113

ces 200 calories représentent 30 à 40% du repas qui va suivre cet apéro, c’est donc correct; et ce type d’apéro dvient de plus en plus « tendance »

Pour conclure : en aucun cas je ne veux « casser » l’aspect festif d’un apéro sympa, mais il me semblait intéressant de rédiger cet article.
A la votre !!                                                                                          

Une « ptite mousse » pour récupérer après l’effort ?

Petit article « vite fait » sur l’intérêt éventuel de la bière pour mieux récupérer après l’effort; merci à Alex pour son commentaire qui me permet donc de corriger un oubli dans l’article « sport et apéro »
Donc excellente question d’Alex et je m’aperçois que j’ai oublié d’aborder cette notion « bière et sport »
Un coureur de fond mythique, Emil Zátopek, buvait, parait-il, de la bière pendant ses courses, une rumeur de plus, à confirmer !
La bière est riche en vitamine B6 et B12 et contient quelques minéraux surtout le magnésium.
Le gros problème c’est que l’alcool en général ça déshydrate alors qu’il faut tout au contraire se réhydrater après l’effort ;
Les bulles ça va plutôt « mettre en vrac » l’estomac et le colon qui ont déjà été bien sollicités pendant l’effort ; sans parler du foie qui a besoin de « faire la pause » après l’effort ; enfin l’alcool fournit des calories sous forme de chaleur alors qu’après l’effort il faut diminuer la température corporelle (n’en déduisez pas qu’il faut mettre 5 glaçons dans la bière !!); si la bière est trop fraîche l’estomac ne va pas la laisser passer tout de suite (pour qu’une boisson quitte vite l’estomac, le température idéale = 13 à 15°), d’où le risque de troubles digestifs.
Bref, si un sportif est persuadé qu’une bière lui fait du bien, qu’il éprouve psychologiquement le besoin d’en consommer une, il doit avant cela veiller à bien se réhydrater, s’étirer, et puis pourquoi pas ensuite une bière mais peu alcoolisée, en se limitant si possible à 250ml ;
De toutes façons je considère que tout ce qui fait plaisir ne nuit pas dès lors qu’il n’y a pas d’effet délétère sur la santé (c’est une belle lapalissade mais ça ne dérange pas, je me comprends !!);
Ce qui ne veut pas dire que pour récupérer il faut boire une bière, qu’on se comprenne
Le dopage

Qu’est-ce que le dopage ?

Qu'est-ce que le dopage ?

Le dopage vient du mot anglais "to dope" qui signifie prendre un excitant. En matière de sport, le dopage consiste en une prise de produits jugés illicites dans le but d'améliorer artificiellement ses capacités physiques et mentales. Ce type de procédé est interdit pour deux raisons majeures. D'une part, le dopage constitue une tricherie. Les sportifs qui y ont recours utilisent un moyen illégal. Ils améliorent leurs performances à l'aide de produits interdits tandis que les autres compétiteurs s'entraînent en respectant les règles en vigueur.
D'autre part l'interdiction du dopage est liée à la santé et à l'intégrité physique des sportifs. Le dopage est dangereux dans la mesure où les produits dopants, en plus d'augmenter les capacités des athlètes qui les utilisent, comportent des effets secondaires. Ainsi, la prise de produits illicites peut entraîner des problèmes de santé relativement sérieux.

Le dopage consiste donc à utiliser des produits interdits pour obtenir de meilleurs résultats. Pour lutter contre ce fléau, le code mondial antidopage a créé une liste de produits dopants qui sont déclarés interdits. En d'autres termes, se doper revient à utiliser un produit référencé par cette liste. Celle-ci est remise à jour chaque année.
Pourquoi avoir recours au dopage?

Pourquoi avoir recours au dopage?

Dans la mesure où cette pratique revient à jouer avec la santé et l'intégrité physique d'une personne, pourquoi retrouve t-on des cas de dopage dans le milieu du sport ?
L'amélioration des performances, l'envie de gloire et de succès peuvent être des débuts de réponses. Désormais le sport dans son ensemble est devenu un énorme enjeu économique. La course au succès ne passe pas toujours exclusivement par un entraînement sain. Les calendriers surchargés de certaines disciplines sportives peuvent obliger les athlètes à chercher un moyen d'être performant pendant l'intégralité d'une saison. Il n'est pas non plus inenvisageable que les sportifs soient mal informés des conséquences que peuvent avoir les produits dopants sur leur organisme. Car, outre l'amélioration de leurs performances physiques, des problèmes de santé précoces sont susceptibles d'apparaître. L'EPO par exemple a des effets secondaires dangereux pour le cœur puisqu'il peut entraîner un arrêt cardiaque et les stéroïdes entraînent des problèmes au foie et aux reins. 
Quels sont les risques du dopage sur la santé du sportif?

Quels sont les risques du dopage sur la santé du sportif?

Comme indiqué plus haut, la prise de certains produits peut entraîner de graves incidents au niveau de la physiologie de la personne. Parfois le dopage est réalisé en cumulant plusieurs produits dont les interactions sont peu connues, notamment sur le long terme. Celles-ci peuvent être mortelles. Il est cependant difficile de donner un âge moyen à propos de la mortalité des dopés. Néanmoins, il est avéré que leur espérance de vie est considérablement réduite. Certains athlètes ayant recours à des produits illicites ont connu des décès prématurés. Il est nécessaire d'ajouter que parmi les produits utilisés à des fins de dopage, certains sont initialement de nature thérapeutique. Détournés de leur objectif, et donnés à des doses importantes, ces substances comportent un réel danger.

L'EPO, utilisée en médecine en cas d'insuffisance rénale ou pour certains cancers et tumeurs, augmente le nombre de globules rouges mais peut également entraîner des complications cardiaques. Lors du dopage, les effets secondaires sur le cœur sont très fréquents ; les stéroïdes anabolisants ou les diurétiques utilisés dans le cadre d'un dopage sont susceptibles aussi de perturber le cœur et les défenses immunitaires. Le dopage sanguin, difficile à déceler, est tout aussi dangereux puisqu'il facilite l'exposition aux infections. Utiliser des hormones de croissance amène un risque de douleurs musculaires, des problèmes cardiaques ou même du diabète. Qui plus est, le dopage sportif est susceptible de créer une dépendance et une accoutumance chez l'athlète. 
Quels sont les cas célèbres de dopage ?

Quels sont les cas célèbres de dopage ?

Le sport a malheureusement été souvent lié au dopage ces dernières années.Tous les sports sont susceptibles d'être touchés et même les athlètes les plus célèbres ont parfois eu recours à ce procédé interdit. En 1988, lors des Jeux Olympiques d'été de Séoul, le sprinteur canadien Ben Johnson est contrôlé positif aux anabolisants alors qu'il vient d'être sacré champion Olympique du 100m en battant le record du monde. L'athlétisme connaît d'autres fameux cas de dopage avec le sauteur cubain Javier Sotomayor (contrôlé positif en 1999) ou la sprinteuse américaine Marion Jones, reconnue coupable de dopage aux stéroïdes.
L'un des footballeurs les plus connus de la planète, Diego Maradona a été lui aussi reconnu coupable de dopage. En 1991 dans un premier temps (contrôlé positif à la cocaïne) puis en 1994 lors de la Coupe du monde de football aux Etats-Unis. Autre cas plus récent de prise de produits illicites, le roumain Adrian Mutu, coupable de dopage à la cocaïne en 2004 alors qu'il évoluait sous les couleurs du club anglais de Chelsea. Le tennis n'échappe pas non plus à ce fléau. L'argentin Mariano Puerta a été reconnu de dopage en octobre 2003 puis en octobre 2005.
Dans l'imaginaire collectif, une discipline est sans doute plus liée au dopage que les autres. Il s'agit du cyclisme qui a connu des heures bien sombres en 1998 lors de l'affaire Festina où l'équipe a été exclue du Tour de France. Le soigneur des cyclistes avait été interpellé à la frontière avec grand nombre de produits dopants (EPO, hormones de croissance…) 
Comment lutter contre le dopage ?

Comment lutter contre le dopage ?

Le scandale du Tour de France 1998 a impliqué une réaction des instances sportives et juridiques qui ont créé en 1999 l'AMA: l'Agence Mondiale Antidopage qui a pour but la préservation de la santé des sportifs, l'intégrité du sport ainsi que le développement de la recherche pour identifier les substances interdites. Preuve de l'efficacité de cette agence, lors des Jeux d'hiver de Salt Lake City, sept sportifs sont reconnus positifs alors que dans toute l'histoire des Jeux d'hiver, il n'y en avait eu que cinq entre 1924 et 1998.

L'AMA introduit le code mondial antidopage. Refuser de se soumettre à un contrôle est aussi sanctionné. Deux sprinters grecs qui échappent à trois contrôles en 2004 sont alors automatiquement privés des Jeux Olympiques. Les contrôles inopinés et les coopérations entre le Comité International Olympique et les autorités locales se développent. Ils permettent de saisir de nombreux produits dopants (comme aux jeux Olympiques d'hiver de Turin en 2006) et de découvrir des sportifs dopés.

Le Tour de France a continué d'être le cadre d'interpellations ou de contrôles positifs depuis 1998. Quatre cas de dopage sur le tour 2008 ont été annoncés. Preuve que le dopage est toujours présent mais également que les instances multiplient leurs efforts pour le déceler. Il existe un autre moyen efficace, le suivi des sportifs. Il permet en effet de suivre les sportifs dans le temps et peut ainsi constater les évolutions anormales de la physiologie du sportif. 
Qu’en est-il des Jeux Olympiques de Pékin ?

Qu'en est-il des Jeux Olympiques de Pékin ?

Un traiteur américain de l'USOC (le comité Olympique américain) en visite à Pékin au début de l'année 2008 découvrait que les paysans chinois utilisaient des stéroïdes anabolisants dans l'alimentation de leur bétail. A tel point, qu'il affirmait que les viandes possédaient une telle teneur en stéroïdes que quiconque viendrait à en consommer, serait contrôlé positif lors d'uncontrôle antidopage.

A l'aube des jeux, les instances olympiques se sont faites de plus en plus pointilleuses. Neuf athlètes n'ont pas été autorisés à participer à l'Olympiade pékinoise. Parmi eux, sept athlètes russes n'ont pas été reconnues coupables pour dopage, mais pour convergence d'ADN. Lors d'un contrôle, ils ont remplacé leur urine par celle d'une autre personne. Le seul problème, c'est que ces sept athlètes ont fourni l'urine de la même personne. Les deux autres athlètes qui sont de nationalité roumaine ont quant à elles été contrôlées positives à l'EPO. A la fin du mois de juillet, l'intégralité de l'équipe bulgare d'haltérophilie qui devait participer aux Jeux était convaincue de dopage aux stéroïdes anabolisants.

Pendant les Jeux, près de 4500 tests sont prévus. En outre, les cinq premiers de chaque épreuve seront contrôlés ainsi que deux autres concurrents choisis au hasard. Les sportifs contrôlés positifs seront automatiquement privés des JO à Londres en 2012.

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