Le Kényan Wilson Kipsang est devenu le nouveau patron du marathon, dimanche à Berlin, en abaissant le record du monde à 2 h 03 min 23 sec, soit 15 secondes plus rapide que son compatriote Patrick Makau, spectateur du jour en raison d’une blessure.
«C’est un rêve qui se réalise», a lancé tout sourire le lauréat, après sa première triomphale sur le tapis roulant berlinois effectuée dans des conditions météo quasi parfaites avec un ciel bleu et un mercure voisinant les 10 degrés à l’arrivée.
«Avec un peu moins de vent, le chrono aurait pu être plus rapide. Je pense avoir le potentiel pour aller plus vite», a-t-il affirmé plus tard en conférence de presse, entouré de ses dauphins et compatriotes Eliud Kipchoge (2h04:05.), et son homonyme Geoffrey Kipsang, 3e comme l’an dernier (2h06:26.).
«Avec un peu moins de vent, le chrono aurait pu être plus rapide. Je pense avoir le potentiel pour aller plus vite», a-t-il affirmé plus tard en conférence de presse, entouré de ses dauphins et compatriotes Eliud Kipchoge (2h04:05.), et son homonyme Geoffrey Kipsang, 3e comme l’an dernier (2h06:26.).
Wilson Kipsang l’avait annoncé dès son arrivée: «Je me suis préparé pour le record du monde».
Mis sur orbite par la vitesse des lièvres, le fils de fermiers du district de Keyio, dans la vallée du Rift qui a produit tant de champions, a réussi son pari pour offrir aux organisateurs un fabuleux cadeau de 40e anniversaire.
Mis sur orbite par la vitesse des lièvres, le fils de fermiers du district de Keyio, dans la vallée du Rift qui a produit tant de champions, a réussi son pari pour offrir aux organisateurs un fabuleux cadeau de 40e anniversaire.
A 31 ans, le médaillé de bronze des JO-2012 à Londres est devenu le premier homme à courir deux fois en moins de 2 h 4 min, après le marathon de Francfort en 2011 où il avait échoué à quatre secondes seulement du record de Makau, réalisé un mois plus tôt.
A Berlin, Kipsang et le petit groupe de tête sont partis sur des bases très rapides, passant en 61 min 32 sec à mi-parcours, soit 12 secondes plus vite que Makau en 2011.
Souvenir de Francfort
Le souvenir de Francfort est réapparu avec une première baisse de régime au 30e km, puis surtout lorsque Wilson Kipsang, seul après le 37e km, comptait une poignée de secondes de retard sur le record au passage du 40e km.
«J’ai décidé de pousser plus fort dans les deux derniers kilomètres pour ne pas commettre la même erreur qu’à Francfort», a expliqué celui qui était chronométré dans le fabuleux temps de 6 min 11 sec dans la partie finale menant à la gloire.
Même l’apparition soudaine d’un spectateur qui avait enjambé les barrières pour franchir la ligne avant lui, n’a pas perturbé le champion. «Je croyais que c’était quelque chose avec l’organisation», a-t-il dit, trop heureux de son exploit réalisé dix ans après son compatriote Paul Tergat, dont la victoire-record de 2003 l’avait inspiré devant le petit écran.
Tergat a pu assister à la performance du jour, invité par les organisateurs pour la 40e édition, tout comme les anciennes gloires telles le Brésilien Ronaldo da Costa (1998), Makau et l’Ethiopien Haile Gebreselassié, chargé de donner le départ de l’édition 2013.
A 28 ans, Kipchoge s’est posé comme un sérieux clients à l’avenir. Pour son deuxième marathon seulement, il a pulvérisé son record personnel en l’abaissant d’1 min 25 sec. «Maintenant, je me considère comme un vrai marathonien. Et je pourrai un jour m’entraîner pour battre le record du monde», a-t-il promis.
Aux cinq premières places chez les messieurs, le Kenya a ajouté le doublé chez les dames avec la démonstration en solitaire de Florence Kiplagat (2h21:13.), son 2e succès berlinois après 2011 acquis avec plus d’une minute d’avance sur Sharon Cheprop.
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